« La solitude de Blanche-Neige » et « Il n’y a plus d’essence dans la Batmobile »
Il existe en nous des ressources inépuisables et qui ne demandent qu’à être activées. Ces ressources, je les nomme énergies :
Énergie vitale, créatrice, de la passion, de l’authenticité, de l’affirmation de soi, instinctuelle et du cœur
Elles sont aussi bien souterraines que visibles, subtiles que flamboyantes, féminines que masculines. Pour illustrer leur puissance, j’ai choisi de raconter des histoires « toutes simples » de femmes et d’hommes, inspirées de rencontres personnelles et professionnelles. Les références aux contes de fée sont juste des clins d’œil à des légendes que nous connaissons tous et qui font un peu partie de notre imaginaire commun. On y parle de peurs sans tabous, de « modèles » qui nous enferment dans des rôles d’emprunt, et de croyances ou de préjugés qui nous limitent ou nous poussent à « porter un masque ». On y voit surtout comment les énergies qui existent en chacun de nous peuvent être activées… sans baguette magique ! Je précise qu’on peut se retrouver aussi bien dans un personnage de femme que dans un personnage d’homme. J’ai croisé dans ma vie des femmes qui sont des Indiana Jones puissance dix et des hommes qui ont bien des points communs avec la Belle au bois dormant…
Faisons la connaissance de Anne et de Marc qui chacun à leur façon vont dépasser leurs peurs et activer leurs énergies vitales.
L’ENERGIE VITALE
L’énergie vitale est d’abord une énergie qui nous maintient en vie. Je pense bien sûr au corps physique, qui est la condition nécessaire pour exister, mais aussi à l’énergie mentale et à l’énergie spirituelle. Notre énergie vitale est donc reliée à notre hygiène de vie, à notre environnement, à nos émotions, à notre façon d’être, d’avoir et d’agir. Lorsqu’elle est négligée, attaquée, niée ou dévalorisée, l’être vivant que nous sommes va lentement perdre ses « couleurs » – un peu comme Anne dans « La solitude de Blanche-Neige ».
Anne s’est laissée enfermer sous un abri de verre et vit entre parenthèses. Elle se laisse enfermer dans des petites phrases comme « Je n’ai pas l’énergie de toutes ces femmes qui réussissent » ou encore « Je n’ai pas le droit de vivre comme je le voudrais ». Cette peur d’exister la paralyse et la prive de son énergie vitale. Anne va finalement en finir avec les parenthèses et décider de sa vie.
Cette énergie a également un fort pouvoir d’attraction : elle attire les autres comme la lumière attire les papillons à la tombée de la nuit. Certaines personnes y puisent volontiers l’énergie qui leur manque, et parfois au détriment de celui qui finit par « porter le monde sur ses épaules ». C’est ce que vit Marc, un super-héros fatigué de voler… au secours des autres, ce qui fait dire à son petit fils : « Il n’y a plus d’essence dans la Batmobile ».
Marc travaille beaucoup et sans fixer de limites, ni dans sa vie professionnelle ni dans sa vie personnelle. Cette belle énergie qui est la sienne finit pas s’épuiser, ce qui entraîne des risques pour sa santé. Cette histoire, vous la connaissez certainement ! Celle de l’homme ou de la femme qui « tourne dans la roue comme un hamster » de peur de ne plus avoir aucune utilité. Là aussi des petites phrases se font entendre : « Il faut bien que quelqu’un se dévoue » ou « J’aurais besoin d’une pause mais je dois d’abord régler quelques urgences. ». Marc surexploite son énergie vitale jusqu’au moment où il tombe en panne sèche. Heureusement il pourra recharger ses batteries en s’appliquant à être plus respectueux à l’avenir de son rythme de vie.
Vous aussi vous vous sentez physiquement et psychiquement épuisé.e ? Vous avez l’impression que votre entourage aspire votre énergie ?
Retrouvez les histoires d’Anne et de Marc dans « Les 7 ENERGIES pour dépasser ses PEURS » paru aux Éditions Eyrolles le 4 octobre 2018.
A très vite pour le prochain article sur l’énergie instinctuelle avec l’histoire de Lucie dans « La gentille femme de Barbe Bleue » et d’Olivier dans « La Bête et les belles ».
Mon dernier article » Women Art Collectors and Entrepreneurs are the future of the Fine Arts market «